Jennifer Vignaud

Ingénieure en orientation et bien-être professionnel, auteur, conférencière et formatrice. Jennifer est spécialisée en orientation durable, life designing, qualité de vie au travail et entrepreneuriat de sens.

Elle est reconnue pour son regard visionnaire et son approche innovante de l’orientation, du travail et de l’éducation. Sur les bases des sciences , de la psychologie positive et du biomimétisme, elle a développé une méthode d’expertise et d’accompagnement des individus et organisations qui souhaitent réunir dans leurs projets les notions d’épanouissement, de sens et de réussite. Elle œuvre pour que l’orientation professionnelle reprenne son sens, pour que le bonheur fasse partie intégrante du travail et pour que chaque individu et entreprise devienne une solution pour le monde.

Elle forme les acteurs du bonheur au travail durable, les futurs Blue Chief Happiness Officer et elle accompagne les organisations soucieuses du bien-être de leurs salariés, les entrepreneurs et intrapreneurs de demain et les individus en quête de sens professionnel. Elle est à l’origine de la méthode Humean de Life designing, du concept de permaculture du travail ainsi que de nombreux outils pédagogiques d’orientation durable et bien-être professionnel.

Mon histoire

Je souhaite prendre le temps d’un partage authentique de mon histoire afin de vous expliquer les racines de mon engagement et de mes projets.

Dans mon enfance et adolescence, ma mère me répétait souvent : « Jennifer, fais ce que tu aimes dans la vie. » Son conseil prenait tout son sens car je la voyais malheureuse dans son travail. Je sais qu’elle aurait rêvé d’être archéologue ou tout autre métier qui lui aurait rendu sa liberté mais elle pensait qu’elle n’avait pas le choix, comme c’est le cas pour de nombreuses personnes.
Elle aurait pu tout faire, si seulement elle avait pu se voir comme moi je la voyais. On nous dit que l’amour rend aveugle mais je pense que l’amour nous rend la vue.

« Jennifer, fais ce que tu aimes dans la vie ». Mais comment faire ? J’ai cherché partout le mode d’emploi pour y arriver. J’ai cherché à l’école en me disant que nous devions sûrement y apprendre ce genre de choses mais je n’ai pas trouvé de réponses là-bas.

Les conseils de mes proches reflétaient quant à eux davantage leurs aspirations que les miennes.

Ma quête de sens

Je me suis interrogée sur le sens de notre approche de l’orientation et du travail. J’ai réalisé que quelque chose n’allait pas ;

  • Obtenir un CDI pour faire parfois ce que l’on n’aime pas de manière indéterminée ?

  • Attendre la retraite pour se réaliser ?

  • Créer une entreprise sans se soucier de notre impact sur le monde ?

  • Faire de longues études et oublier nos zones d’enthousiasme ?

  • Avoir de nombreuses connaissances mais ne pas se connaître soi-même ?

Cela n’avait aucun sens pour moi.

Finalement, j’ai arrêté de regarder à l’extérieur, et j’ai tourné le miroir vers l’intérieur. C’est là que j’ai commencé à y apercevoir ce que j’aimais.

Faire ce que j’aimais dans la vie voulait en fait dire faire ce que j’étais.

Chaque vie est unique

Dans cette quête de moi-même je suis partie en voyage plusieurs mois. Pendant ce périple, j’ai interviewé de nombreuses personnes. Je leur demandais : Quelle est votre définition du bonheur ? de l’amour ? Que représente le travail pour vous ? l’argent ? Quels sont vos rêves ? Qui êtes-vous ?

C’est là que je me suis rendu compte que nous étions tous uniques, que nous avions chacun notre propre regard et vérité sur le monde.

Pendant que j’étais en Inde, ma mère a eu un accident sur Paris. Elle est décédée quelques jours plus tard. Sa mort m’a appris que la vie est courte et qu’on ne peut fonder ses espoirs sur un futur hypothétique qui n’arrivera peut-être jamais. La mort est souvent un sujet tabou, elle nous rappelle pourtant l’essentiel.

« Jennifer, fais ce que tu aimes dans la vie. » J’avais envie plus que jamais de donner vie à ce conseil.

C’est là que le projet « Monde, qui es-tu ? » est né. Je voulais ainsi permettre à chaque être humain de se rendre compte de sa valeur. Je souhaitais lui offrir l’opportunité d’exprimer ce qu’il est et de transmettre son empreinte de vie à ses enfants et aux futures générations.

Je voulais ainsi rendre hommage à la singularité de chaque être humain. Rappeler que chaque vie compte et qu’il est important de faire ce que l’on est dans la vie.

Life designing

Après des centaines d’interviews, j’ai réalisé que chaque individu est potentiellement une solution unique pour le monde.

Ma rencontre avec les sciences modernes (psychologie positive, sciences de l’orientation et du bonheur au travail, neurosciences, biomimétisme) m’a confirmé que nous pouvions (devions) nous orienter et travailler différemment et qu’il était possible de faire ce que l’on aime dans la vie afin de s’épanouir et offrir nos talents au monde.

Après plusieurs années de recherches, d’études scientifiques et de pratiques sur le terrain, j’ai développé la première méthode de life designing en France ainsi que de nombreux outils et ressources associés. Je voulais ainsi rendre accessible et concret ces découvertes scientifiques et les mettre au service de professionnels visionnaires et de tout individu en quête de sens.

Aujourd’hui je suis heureuse de voir que le life designing fleurit en France dans de nombreuses entreprises, institutions, écoles, lycées, universités, agences pôle emploi, écoles de commerce et d’ingénieurs.

Les applications sont multiples car cette approche du travail peut se semer de l’enfance à la retraite. Au-delà d’une simple méthode, le life designing est une philosophie de vie qui réunit l’épanouissement des individus et de notre planète.

Permaculture du travail

Plus je me suis rapprochée de ma nature et plus je me suis rapprochée de la nature.  Je réalise que les deux sont intrinsèquement liés.

« Le service Recherche et Développement de la nature a 3,8 milliards d’années d’avance sur ceux de nos entreprises », aime dire Janine Benyus, la naturaliste américaine qui a inventé le concept de biomimétisme.

Les lois qui régissent les écosystèmes naturels sont pour moi une source d’inspiration et d’innovation sans fin. J’aime particulièrement faire un pont entre le fonctionnement du vivant et notre approche de l’orientation professionnelle et du travail ; c’est ainsi que j’ai développé le concept de permaculture du travail.

Je pense que l’être humain doit reprendre sa place au sein de cet écosystème dont il fait partie.

8 milliards de solutions

L’écosystème de l’humanité a besoin de diversité pour s’équilibrer.

Le monde a aujourd’hui besoin
de 8 milliards de solutions,
de 8 milliards d’éducations,
de 8 milliards de vérités,
de 8 milliards de talents ;
de 8 milliards de métiers ;
elle a besoin de la singularité de chaque être humain.

C’est pourquoi je souhaite aider chaque individu à offrir ce qu’il est au monde et à en faire un métier unique, épanouissant et riche de sens.