Favoriser l’émergence des solutions en chaque être humain.

À trop regarder le mur, nous oublions parfois de le contourner.

L’important est de se concentrer et d’agir pour les solutions plutôt que de lutter contre le problème.

Pour lutter contre la violence que le monde subit, agissons avec davantage de paix dans toutes nos relations. Nous trouvons que le monde souffre d’ignorance alors enrichissons nos connaissances. Nous trouvons que le monde manque de solidarité, alors créons des initiatives solidaires. Nous trouvons que certains jeunes manquent de discernement, alors transmettons leurs les clefs de la réflexion ; transmettons leurs des exemples de tolérance, de vivre-ensemble, d’acceptation de la différence. Apprenons-leur à voir la force de la différence ; à cultiver leur singularité et donc leur propre différence pour accepter celle des autres. Apprenons-leur à se référer à eux-mêmes plutôt qu’à un mouvement extérieur. Apprenons-leur à s’aimer eux-mêmes pour pouvoir aimer leur prochain ; apprenons-leur à faire ce qu’ils aiment, ce qui les rend heureux pour qu’à leur tour il puissent souhaiter le bonheur de l’autre.

À travers ce chemin d’introspection, l’écosystème de l’humanité a une chance de s’équilibrer. N’attendons pas seulement les solutions venant de l’Etat et des autres. Regardons les solutions que nous pouvons cultiver à notre échelle.

Agissons avec amour pour incarner le changement que nous voudrions voir dans le monde. Si nous répondons avec violence, nous incarnons le message que c’est avec ce moyen que nous trouvons des solutions. Il est donc normal que cela soit reproduit ensuite, et parfois même retourné contre nous. C’est le message que nous avons passé malgré nous. Nos actes sont l’enseignement que nous donnons au monde et aux futures générations. Agissons donc comme nous voudrions voir le monde. Incarnons notre message. 

Regardons en nous pour y trouver notre manière d’agir, notre manière d’aimer. Aidons ceux qui sont perdus à se reconnecter à eux-mêmes pour qu’ils ne se connectent pas à une source extérieure qui pourrait être néfaste.Agissons à la source, dans le cœur même de l’être humain ; dans le nôtre.

Quelle action unique souhaitez-vous réaliser ? 

Il est essentiel d’agir maintenant. N’imposons pas notre mode de pensée, accompagnons chaque individu à se questionner et à se référer à sa sagesse intérieure. Développons l’introspection individuelle pour qu’elle bénéficie à la collectivité. En rentrant dans une dynamique extérieure au point de nous limiter à ses règles, que ce soit dans le positif ou le négatif, nous perdons notre propre manière d’agir dans le monde, et entrons alors dans un comportement extrémiste. Un extrémiste (du latin extremus « le plus à l’extérieur ») est un être qui est le plus à l’extérieur de lui-même. Une solution serait donc d’aider chaque individu à aller à l’intérieur de lui-même.

Allons en nous pour créer nos solutions. Accueillons ce que nous sommes et accueillons la différence de l’autre. Comme dans la nature, le monde s’équilibre grâce à l’expression de la singularité de chaque individu.